Reportage du mois
Nous voila avec un nouveau reportage du mois qui portera sur Jane Austen. J’ai découvert cette auteur grâce à un film. Et oui contrairement à la plus part d’entres nous, je ne savais ni qui elle était ni ce qu’elle avait fait. Quand j’ai trouvé le livre correspondant au film , j’ai eu peur car ce n’est pas le genre de livre que je lis habituellement et en plus je ne suis pas une très grande lectrice. Je remercie donc le film » Pirates des Caraïbes » et par conséquent keira knightley qui jouait dans « orgueil et préjugés »
Je vous laisse découvrir qui était cette chère Jane Austen….
JANE AUSTEN
Biographie
:
Sa naissance :
Jane Austen est née le 16 décembre 1775 à Steventon Rectory, dans le comté du Hampshire, deuxième fille d’une famille de huit enfants. Son père George Austen, était clergyman.
Les premières années :
La jeune Jane aimait à se rouler dans l’herbe de haut en bas de la pelouse comme elle l’a fait faire à une de ses héroïne de roman, avec son frère préféré, Henry (son aîné d’un an) ou sa sœur Cassandra.
Ecoles :
En 1782, Cassandra et Jane furent envoyées dans différentes écoles, où les études n’étaient pas trop épuisantes puisque les demoiselles étaient laissées libres de leur temps après une ou deux heures de travail chaque matin.
Education :
De retour à Rectory à cause d’une épidémie dans leur dernier Etablissement scolaire, les deux sœurs complétèrent leur éducation grâce à l’aide de la bibliothèque paternelle qui était remarquablement fournie. Jane lut beaucoup. La famille Austen était grande dévoreuse de romans. On lisait souvent à haute voix après le diner. Jane, bien entendu apprit le français, un peu d’italien, chantait, cousait, brodait, dessinait, jouait du piano et bien sûr dansait ; toutes occupations indispensables à son sexe et à son rang et destinées à la préparer à son avenir: le mariage.(super programme!!!)
La passion d’écrire :
Jane Austen a commencé très tôt à écrire, encouragée sans doute par de nombreux exemples familiaux dont les productions étaient constamment et vivement discutées pendant les soirées d’hiver. Elle s’est très tôt orientée vers le récit et particulièrement vers les parodies des romans sentimentaux. Les « œuvres de jeunesse » qui ont été conservées, soigneusement copiées de sa main en trois cahiers intitulés Volume I, II et III, contiennent des réussites assez étonnantes surtout si on pense qu’elles ont été composées entre la douzième et la dix-septième année de l’auteur : ainsi le roman « Amour et amitié » dont la liberté de ton aurait peut-être offusqué la reine victoria!
Le temps passe :
Les enfants Austen grandissent et la famille commence à se disperser. Les garçons s’installent, les jeunes entrent dans la Navy. Mais Cassandra et Jane elles, resteront veilles filles. Cassandra à cause de la mort prématurée de son fiancé, Thomas Fowle .Quant à Jane, sa vie sentimentale nous reste à jamais impénétrable.
Les premiers romans (1795-1800) :
En 1795, Jane Austen commence un roman par lettres intitulé Elinor et Marianne première version de ce qui allait devenir « raison et sentiments ». Il est suivi d’un second, dont le titre est alors « Premières impressions » qui deviendra, lui, « Orgueil et Préjugés ». Enfin, en 1798, elle écrit Susan qui sera Northanger Abbey. Ces trois romans sous leur forme initiale, ont donc été écrits entre sa vingtième et vingt-cinquième année. Cette première grande période créatrice, brusquement interrompue en 1800 puis suivie de dix ans de presque silence.
BATH :
En 1800, Mr Austen décide brusquement de se retirer et d’abandonner Steventon pour la vie urbaine et élégante de Bath. Elle n’eut guère la faveur de Jane. En 1803, probablement sur l’intervention d’Henry, le manuscrit « Susan » fut vendu pour la somme de dix livres sterling à un éditeur du nom de Crosby. Jane Austen entreprit à la même période un nouveau roman, « the watsons » mais abandonné hélas en 1805, après quelques chapitre. Ce que nous pouvons que regretter.
La mort du père :
Le 21 janvier 1805, la mort de Mr Austen vient plonger brusquement les femmes de la famille dans une situation matérielle à peine suffisante pour leur permettre de maintenir leur mode de vie « décent » habituel. Mme Austen, Cassandra et Jane se trouvèrent en outre en partie sous la dépendance financières des frères Austen, c’est-à-dire à la fois leur générosité variable et de leur fortune fluctuante.
Chawton :
En 1808, les trois femmes quittent Bath (sans regret pour Jane) et, après des séjours à Clifton puis à Southampton, s’installèrent pour ce qui devait être les dernières années de la vie de Jane Austen. C’est là que l’essentiel de l’œuvre telle que nous la connaissons a été écrit.
Les premiers succès :
En 1809, Jane tente vainement de ressusciter l’intérêt de l’éditeur Crosby pour le manuscrit autrefois acheté par lui de « Susan ». Jane tient à conserver l’anonymat. Cependant, en 1811, « Raison et Sentiment , forme définitive de l’« Elinor and Marianne » de 1795, est accepté par un éditeur londonien, Thomas Egerton. Le livre parait en novembre et vendu 15 shillings. La première édition, un peu moins de mille exemplaires, fut épuisée en vingt mois et Jane reçu 140 livres. « Raison et Sentiment » parut anonymement et, dans la famille même, seule Cassandra paraît avoir été au courant. Jane entreprit alors la révision de « premières impressions » transformée en « orgueil et préjugés » et, simultanément la composition d’un nouveau roman, le premier de sa maturité, Mansfield Park. Le succès de « orgueil et préjugés » fut nettement plus grand que « raison et sentiment ». Un an plus tard, c’est « Mansfield Park » en 1500 exemplaires vendu en 6 mois.
Emma :
Pour son cinquième roman, « Emma », respectueusement dédié au prince régent, Jane, sans doute désireuse d’améliorer encore les revenus inespérés que lui procurait maintenant la littérature changea d’éditeur et s’adressa à un Mr Murray. « Emma » reçut encore une fois du public un excellent accueil et Jane Austen pu avoir sa première critique un peu sérieuse. D’autre part, l’anonymat de Jane n’avait pas résisté au succès de « Orgueil et Préjugés » ni à l’innocente vanité fraternelle d’ Henry.
Fin de vie :
Le dernier roman de Jane Austen, « Persuasion », fut commencé le 8 aout 1815, parallèlement à la révision de « Susan », qui devient Northanger Abbey. Avant même l’achèvement de « Persuasion », elle était déjà sérieusement malade, probablement de la maladie d’Addison , alors non identifiée. En 1817, elle vient s’installer à Winchester, dans une maison de College Street, pour se rapprocher de son médecin. C’est la qu’elle mourut, laissant inachevé un dernier roman, « Sanditon » ; on était le 18 juillet 1817, et Jane avait quarante et un ans. Elle est enterrée dans la Cathédrale de Winchester et l’inscription funéraire gravée par la famile.
La suite prochainement
M.
Merci pour cet article très intéressant, je suis toujours ravie de lire à propos de Jane Austen. En revanche, je voudrais revenir sur le « respectueusement dédié au Prince Régent ». Elle n’a en fait pas eu le choix puisqu’il lui a été demandé de le lui dédier, ce qui revenait à le lui ordonner mais on peut dire qu’elle ressentait tout sauf du respect pour cet homme!
Merci pour cette information, je ne suis surement pas aussi informer sur le sujet que vous.
Si vous avez d’autres commentaires à me donnez je suis toute oui
MA.DE